Mépriser les villes nous fait perdre un temps qu'on n'a pas

Mépriser les villes nous fait perdre un temps qu'on n'a pas

Taux d'inoccupation des logements d'à peine 1 %, explosion de la population itinérante un peu partout en ville, déficit structurel de plusieurs millions à la Société de transport de l'Outaouais (STO), inondations, tornades, sécheresses et canicules… Gatineau fait de son mieux face à ces crises, mais elle a les mains liées. C'est pareil ailleurs au Québec : les villes, qui sont souvent les dépositaires des projets et des solutions portés par la communauté, ont une marge de manoeuvre limitée pour les réaliser sans les ressources. Rappelons que les villes ne disposent que de 10 % de l'assiette fiscale, mais détiennent environ 80 % des infrastructures. Pourtant, le premier ministre Legault a été