Matteo Renzi : démission ne veut pas dire résignation

Le Parti Démocrate est menacé d’implosion en Italie. Matteo Renzi a annoncé sa démission du poste de secrétaire-général, mais l’ancien président du conseil italien est loin d’abdiquer pour autant. Il entend se représenter à la tête de sa formation politique contre l’avis d’une partie minoritaire du PD qui lui demande de renoncer. Dans le cas contraire, les élus frondeurs envisagent de faire sécession. “La scission, c’est l’un des pires mots existant dans le vocabulaire politique. Mais il y a pire, c’est le mot chantage. Il n’est pas acceptable qu’un parti soit bloqué par le diktat d’une minorité”. ‘#Pd una comunità più forte dei destini di ciascuno di noi. C’è oggi, ci sarà nel futuro’ matteorenzi #AssembleaPd https://t.co/PQ9lPH3BMQ pic.twitter.com/Z5dMr9yCfG— Partito Democratico (pdnetwork) February 19, 2017 Michele Emiliano – le président de la région des Pouilles – qui mène la charge contre Matteo Renzi a désormais les cartes en main. Il s’est dit prêt à négocier sur la ligne politique du parti pour amorcer une réconciliation, sachant très bien qu’une fracture au sein de la formation de centre-gauche ferait les affaires de la droite et du mouvement 5 étoiles lors des prochaines élections. Pour en savoir plus, le compte-rendu de La Repubblica (en italien) : Crisi Pd: al via assemblea Dem. Renzi: “Peggio della parola scissione solo la parola ricatto” https://t.co/SqR8wzEDT8— la Repubblica (@repubblicait) February 19, 2017