"Mon vagin a quadruplé de volume" : l’influenceuse Elsa Dasc raconte son douloureux combat contre l’infertilité

"Mon vagin a quadruplé de volume" : l’influenceuse Elsa Dasc raconte son douloureux combat contre l’infertilité
"Mon vagin a quadruplé de volume" : l’influenceuse Elsa Dasc raconte son douloureux combat contre l’infertilité

C’est un témoignage fort et particulièrement important qu’a livré Elsa Dasc sur sa chaîne Youtube. L’influenceuse, révélée dans le monde de la télé-réalité il y a quelques années, a posté une vidéo dans laquelle elle conte son "histoire, celle qui tourne mal", à travers son combat contre l’infertilité. Et ce, sans tabous ni filtres.

"Je lutte en privé depuis 1 an et demi avec la fertilité. Avoir un enfant pour moi ne sera jamais une chose simple" écrivait Elsa Dasc en août 2022 sur Instagram, en légende d’une photo d’elle, allongée sur un lit d’hôpital. À 27 ans, la jeune femme qui s’est fait connaitre dans l’émission "Les princes de l’amour" a choisi de briser les tabous qui entourent encore le sujet de l’infertilité, surtout dans le monde des influenceurs où le paraître semble être une valeur si importante. Pourtant, comme le rappelle la jeune femme, "il touche 1 femme sur 10" en France. En 2021, une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) et de l’Inserm, estimait à 150.000 le nombre de femmes traitées pour infertilité chaque année. C’est aussi pour cela qu’Elsa Dasc a choisi d’en parler.

"J’ai hurlé de douleur, j’étais en train de partir"

Comme beaucoup d’autres femmes, Elsa Dasc, depuis qu’elle s’est mariée à un certain Arthur, doit composer avec l’inlassable question : "C’est pour quand le bébé ?". Dès lors que l’on se marie, ou que l’on est en couple, la case bébé semble inévitable. Et si cette question est autant problématique, c’est parce que non seulement elle est intrusive, mais elle ne prend pas en compte la variable santé, et tous les problèmes qu’une femme peut rencontrer lorsqu’elle souhaite devenir maman. Comme l’infertilité. "Comme vous le savez, je galère à tomber enceinte" explique Elsa Dasc dans une vidéo postée sur sa chaîne Youtube. En avril 2022, la jeune femme, qui vit sur l’île Maurice, apprend qu’elle souffre d’une inflammation des trompes. "Le médecin me dit ‘On va vous ligaturer les trompes, et on va vous faire une FIV.’ En gros, le mois prochain, je suis enceinte" explique-t-elle. Précautionneux, Elsa et son mari décident tout de même de solliciter un deuxième avis médical, cette fois en France. Et le ton n’est pas du tout le même, puisque le médecin estime que l’influenceuse est bien trop jeune et en bonne santé pour lui retirer les trompes. Lui propose de les déboucher au cours d’une opération : la coelioscopie hysteroscopie.

À son réveil, après une intervention de 4h, Elsa apprend qu’elle souffre d’une endométriose superficielle qu’on lui a retirée. C’est à nouveau le choc : "Je m’étais toujours dit que je n’en souffrais pas. Parce que je sais ce qu’une femme peut ressentir avec une endométriose, que les symptômes sont très forts. Et moi, j’étais asymptomatique." Il lui faut maintenant se reposer. L’influenceuse tient le coup, et ne ressent pas de douleurs… jusqu’au soir : "Là, j’ai eu très très mal. La nuit est passée, et le lendemain, je pense que l’anesthésie de l’opération a été absorbée. Le côté super Warrior que j’avais s’est effacé. Je sens une douleur dans mon ventre, je vois des hématomes. Ça, c’est normal. Mais la douleur était quand même très très forte, je ne la souhaite à personne."

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C’est le début de l’enfer pour Elsa Dasc qui, en convalescence chez elle en France, commence à se sentir de plus en plus faible : "Je n’arrivais plus à me lever, à faire des mouvements sur la gauche ou la droite. Je suis arrivée à un stade où je ne me nourrissais plus. J’ai demandé à Arthur (son mari, ndlr) d’aller m’acheter des couches." Dans la nuit qui suit, la douleur s’intensifie, Elsa "hurle de douleur", et n’est pas au bout de ses peines : "Je perdais connaissance de douleur. J’étais en train de perdre le contrôle de mon corps, et de partir."

Une deuxième opération et des séquelles physiques

Emmenée d’urgences à l’hôpital, Elsa Dasc prend très vite connaissance du diagnostic : elle souffre d’une hémorragie interne, une "perte d’hémoglobine, anémie" ajoute-t-elle sur Instagram : "Malgré le succès de l’opération, le lendemain, mon corps n’a pas supporté, le risque zéro n’existe pas." Sur Youtube, l’influenceuse détaille comment un vaisseau sanguin a en fait éclaté lors de son opération, laissant propager du sang dans son corps, autour d’organes vitaux. La situation est alarmante, et la jeune femme panique : "Est-ce que je vais y passer ?! Je voyais du stress autour de moi."

Heureusement, le corps médical, très inquiet, a tout de suite pris les choses en main, et Elsa a pu être de nouveau opérée pour stopper l’hémorragie interne. Mais si elle a choisi d’en parler, c’est aussi pour sensibiliser son audience. Car comme le prouve son histoire, parfois, un combat contre l’infertilité ne se résume pas à une FIV ou des rendez-vous médicaux ici et là. Il y a aussi les traumatismes d’un corps, encore trop passés sous silence, sous prétexte qu’ils sont causés par l’envie d’avoir un bébé. On peut le désirer très fort, et pourtant en souffrir aussi fort.

Sur Youtube, Elsa Dasc est ainsi revenue sur les traces laissées par ses deux interventions chirurgicales, notamment certains symptômes surprenants : "J’ai de gros hématomes partout sur le corps, mais aussi, mon vagin a quadruplé de volume. Oui, oui, oui. Il s’est transformé en une couleur violette, bleue. Comme un gros hématome. C’est très moche à voir" confie-t-elle sans tabous, avant de relativiser : "Quand vous avez des soucis de santé, vous vous en foutez des problèmes physiques. Surtout que je savais que ça allait partir, je n’avais pas du tout honte de mon corps à ce moment-là." L’influenceuse a d’ailleurs documenté son récit par des photos prises dans sa chambre d’hôpital, avec la "poche à pipi" et les poches de sang reliées à son bras. Pour montrer la réalité.

Aujourd’hui, Elsa Dasc espère que ses trompes "sont bien débouchées, parce qu’elles peuvent se reboucher", et continue, avec son mari, d’essayer d’avoir un bébé "avec la méthode naturelle".

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